nutritionniste

À LA DÉCOUVERTE DU MICROBIOTE INTESTINAL ET DE SES ALLIÉS!

Saviez-vous que votre microbiote intestinal, aussi nommé la flore intestinale, a le pouvoir d’influencer votre santé ? Voilà pourquoi je suis heureuse de collaborer avec la compagnie montréalaise New Roots Herbal pour vous en apprendre davantage sur le microbiote, que l’on surnomme notre deuxième cerveau. À vos marques, prêt, digérez ! #contenucommandité

 

 

Le microbiote intestinal est l’ensemble des milliards de bactéries, saines ou potentiellement nocives, qui peuplent notre intestin. Cet écosystème bactérien microscopique possède de grands rôles au sein de notre corps. On sait aujourd’hui que le microbiote intestinal favorise l’absorption des nutriments et influence notre santé immunitaire [1]. Voilà qui est fascinant et facile à comprendre puisque 70% de nos défenses immunitaires se trouvent dans l’intestin[2] ! Qui plus est, l’équilibre du microbiote en termes de quantité et de diversité de bonnes bactéries est associé à un meilleur maintien de notre santé physique et mentale[3],[4]. À ce sujet, le microbiote intestinal travaillerait de concert avec le système immunitaire dans la prévention de certaines maladies psychiatriques et neurodégénératives[5].

 

Le microbiote humain, qui est entre autres composé des bactéries intestinales et cutanées, pèserait en moyenne 1 kg[6]. Impressionnant!

 

À l’inverse, le déséquilibre du microbiote cause des dommages à l’intestin, le rendant plus perméable au passage de substances indésirables dans le système sanguin, comme certains métabolites de la digestion[7]. Il en résulte une plus grande disposition aux infections et à l’inflammation. Cette dernière est un facteur de risque important de nombreuses maladies chroniques.

 

Qu’est-ce que des « bonnes » bactéries 

Si certaines bactéries sont inoffensives et n’apportent peu ou pas d’effets sur la santé[8], d’autres souches sont de réelles instigatrices de bienfaits. C’est le cas notamment des lactobacilles, qui participent à la production et au maintien du mucus qui tapisse et protège l’intestin contre les envahisseurs (bactéries et autres)[9]. La présence de bactéries inoffensives ou bénéfiques au sein de l’intestin contribue également à lutter contre les communautés bactériennes pathogènes[10] comme les salmonelles et la fameuse E. coli responsable de la gastro-entérite.

 

De saines habitudes de vie complices de votre intestin

La diversité et la qualité des bactéries qui composent le microbiote intestinal varient d’une personne à l’autre et est influencé notamment par notre alimentation, notre environnement, la génétique, le stress et la prise de certaines médicaments[11]. Par exemple, l’utilisation des antibiotiques perturbe la flore intestinale en détruisant non seulement les bactéries que l’on cherche à éliminer, mais aussi nos bonnes bactéries. Il en résulte un microbiote moins bien armé et par conséquent, un plus grand risque (environ 30%) de développer une diarrhée[12].

 

De son côté, l’alimentation peut enrichir ou appauvrir la qualité et la variété des bactéries qui habitent notre système digestif. Par exemple, une alimentation composée d’une abondance de fibres provenant de végétaux comme les légumineuses, les noix et graines, les fruits, les légumes et les grains entiers (quinoa, riz brun, sarrasin) est positivement associée à la croissance de populations bactériennes favorables à la santé du microbiote[13]. Une alimentation pauvre en fibres et trop riche en gras, en protéines animales et en sucre stimule en contrepartie la croissance de bactéries moins bénéfiques pour la santé et contribue à la détérioration des populations de bonnes bactéries, déséquilibrant le microbiote et nous rendant plus vulnérable aux maladies[14].

 

Deux « têtes » valent mieux qu’une !

On appelle l’intestin le deuxième cerveau puisque ses nombreux nerfs et son réseau complexe rappellent bel et bien le système nerveux du cerveau[15]. De nombreuses études s’intéressent à la communication complexe qui s’effectue entre le cerveau et le microbiote, notamment via le nerf vague, et qui influence notre comportement[16]. Sans même le savoir, on appelle si couramment le siège de l’intuition le gut feeling, pendant que l’amour nous donne des papillons dans le ventre, que le stress nous induit la peur au ventre et que notre détermination en a dans le ventre. De nos jours, la science est aussi d’avis qu’il n’y a pas que les mots qui lient l’intestin à nos comportements et à nos émotions !

 

Les probiotiques et la santé du système digestif

Saviez-vous que le terme « probiotique » signifie « pour la vie » et qu’il aurait été utilisé pour la première fois en 1965? Ce n’est toutefois qu’en 2001 que l’Organisation Mondial de la Santé (OMS) lui donne une définition officielle : « micro-organismes vivants qui, une fois ingérés en quantité suffisante, exercent des effets positifs sur la santé au-delà des effets nutritionnels traditionnels ». On trouve les probiotoques naturellement dans les aliments et les boissons fermentés comme la choucroute, le kéfir, le kombucha, le tempeh et le kimchi coréen. Ensuite, ils sont disponibles sous la forme de suppléments et dans diverses posologies comme les capsules entériques de probiotiques de New Roots Herbal.

 

Pour être efficace, un probiotique doit contenir une quantité minimale de 1 milliard de bactéries à sa date d’expiration[17],[18]. Et pour porter une allégation fonctionnelle (par ex. les probiotiques contribuent à la santé de la flore intestinale), l’industriel doit prouver que son produit procure des bénéfices lorsqu’on les a consommés et que les normes quant à leur efficacité, à leur sécurité et à leur qualité sont respectées[19], tels que démontrés sur les produits ci-haut.

 

Les probiotiques : des bactéries fragiles !

Les probiotiques sont des souches de bactéries fragiles et facilement détruites par l’acicité de notre estomac. Par conséquent, la plupart des probiotiques n’arrivent pas à bon port dans l’intestin afin de s’activer et d’effectuer leurs bienfaits. Pour remédier à ce problème et s’assurer que les probiotiques arrivent nombreux et en super forme jusqu’à l’intestin, certains fabricants de probiotiques comme New Roots Herbal, proposent des capsules à enrobage entérosoluble, lesquelles se dissolvent dans l’intestin. Avec la réfrigération, ce système de protection gastrique assure également la survie des bactéries jusqu’à la date d’expiration, et permet la prise du supplément à tout moment dans la journée. Que ce soit avant, pendant ou après le repas, la capsule résistera à l’acidité de l’estomac.

 

Vous avez les intestins retournés par la diarrhée en raison ou non de la prise d’antibiotiques, ou vous partez en voyage et craignez de contracter la fameuse turista (diarrhée du voyageur) ? Les probiotiques sont de superbes alliés pour refaire ou parfaire la santé de votre tube digestif lorsque les aléas du quotidien déstabilisent votre précieux microbiote.

 

Pour terminer, je vous rappelle qu’un mode de vie sain et actif, incluant une bonne gestion du stress, contribue à maximiser la santé globale et intestinale. Pour le plaisir et la santé, je vous invite donc à miser sur de saines habitudes de vie… pour la vie!

 

***

Le contenu et les opinions de cet article sont les miens. Merci à ma collègue nutritionniste Cindy Laplante pour sa collaboration à la réalisation de ce texte.

Ce contenu n’est pas destiné à se substituer à un avis médical professionnel, à un diagnostic ou à un traitement. Demandez toujours l’avis de votre médecin ou d’un autre praticien de soins de santé qualifié pour toute question que vous pourriez avoir concernant une condition médicale.

 

 

[1]Makki K, Deehan EC, Walter J, Bäckhed F. « The Impact of Dietary Fiber on Gut Microbiota in Host Health and Disease ». Cell Host Microbe. 2018;23(6):705-715. doi:10.1016/j.chom.2018.05.012

[2] Vighi G, Marcucci F, Sensi L, Di Cara G, Frati F. « Allergy and the gastrointestinal system ». Clinical and Experimental Immunology. 2008;153 Suppl 1(Suppl 1):3-6. doi:10.1111/j.1365-2249.2008.03713.x

[3]Makki K, Deehan EC, Walter J, Bäckhed F. « The Impact of Dietary Fiber on Gut Microbiota in Host Health and Disease ». Cell Host Microbe. 2018;23(6):705-715. doi:10.1016/j.chom.2018.05.012

[4]Fung TC, Olson CA, Hsiao EY. « Interactions between the microbiota, immune and nervous systems in health and disease ». Nature Neuroscience. 2017;20(2):145-155. doi:10.1038/nn.4476

[5] Fung TC, Olson CA, Hsiao EY. « Interactions between the microbiota, immune and nervous systems in health and disease ». Nature Neuroscience. 2017;20(2):145-155. doi:10.1038/nn.4476

[6] Sender, Ron et coll. « Revised Estimates for the Number of Human and Bacteria Cells in the Body. » PLoS biology vol. 14,8 e1002533. 19 Aug. 2016, doi:10.1371/journal.pbio.1002533

[7] Makki K, Deehan EC, Walter J, Bäckhed F. « The Impact of Dietary Fiber on Gut Microbiota in Host Health and Disease ». Cell Host Microbe. 2018;23(6):705-715. doi:10.1016/j.chom.2018.05.012

[8] La Fata G, Weber P, Mohajeri MH. « Probiotics and the Gut Immune System: Indirect Regulation ». Probiotics and Antimicrobial Proteins. 2018;10(1):11-21. doi:10.1007/s12602-017-9322-6

[9] La Fata G, Weber P, Mohajeri MH. « Probiotics and the Gut Immune System: Indirect Regulation ». Probiotics and Antimicrobial Proteins. 2018;10(1):11-21. doi:10.1007/s12602-017-9322-6

[10] La Fata G, Weber P, Mohajeri MH. « Probiotics and the Gut Immune System: Indirect Regulation ». Probiotics and Antimicrobial Proteins. 2018;10(1):11-21. doi:10.1007/s12602-017-9322-6

[11] Makki K, Deehan EC, Walter J, Bäckhed F. « The Impact of Dietary Fiber on Gut Microbiota in Host Health and Disease ». Cell Host Microbe. 2018;23(6):705-715. doi:10.1016/j.chom.2018.05.012

[12]Hempel S, Newberry SJ, Maher AR, et coll. « Probiotics for the prevention and treatment of antibiotic-associated diarrhea: a systematic review and meta-analysis ». JAMA. 2012;307(18):1959-1969. doi:10.1001/jama.2012.3507

[13]Makki K, Deehan EC, Walter J, Bäckhed F. « The Impact of Dietary Fiber on Gut Microbiota in Host Health and Disease ». Cell Host Microbe. 2018;23(6):705-715. doi:10.1016/j.chom.2018.05.012

[14] Fung TC, Olson CA, Hsiao EY. « Interactions between the microbiota, immune and nervous systems in health and disease ». Nature Neuroscience. 2017;20(2):145-155. doi:10.1038/nn.4476

[15]Endres K, Schäfer KH. « Influence of Commensal Microbiota on the Enteric Nervous System and Its Role in Neurodegenerative Diseases ». Journal of Innate Immunity. 2018;10(3):172-180. doi:10.1159/000488629

[16]Fung TC, Olson CA, Hsiao EY. « Interactions between the microbiota, immune and nervous systems in health and disease ». Nature Neuroscience. 2017;20(2):145-155. doi:10.1038/nn.4476

[17]Santé Canada. Gouvernement du Canada. https://www.inspection.gc.ca/exigences-en-matiere-d-etiquetage-des-aliments/etiquetage/industrie/allegations-sante/fra/1392834838383/1392834887794?chap=10 – [Page consultée le 24 juillet 2020]

[18]Hill, C., Guarner, F., Reid, G. et coll. « The International Scientific Association for Probiotics and Prebiotics consensus statement on the scope and appropriate use of the term probiotic ». Nature Reviews Gastroenterology & Hepatology 11, 506–514 (2014). https://doi.org/10.1038/nrgastro.2014.66

[19]Santé Canada. Gouvernement du Canada. https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/aliments-nutrition/etiquetage-aliments/allegations-sante/questions-reponses-probiotiques.html – [Page consultée le 24 juillet 2020]

 

 

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