nutritionniste

JE RÉPONDS À VOS QUESTIONS!

L’alimentation et la nutrition sont deux sujets qui suscitent beaucoup de questionnements. Malheureusement, avec la folie des réseaux sociaux, il est plus que jamais difficile de départager le vrai  du faux. Pour vous aider à y voir plus clair, j’ai décidé de répondre aux questions les plus populaires que j’ai reçues au cours des derniers mois. Bonne lecture et au plaisir d’enrichir votre quotient nutritionnel!

Pourquoi tu n’offres pas la teneur en calories de tes recettes?

Cette question, je la reçois tout le temps! D’abord, parce que calculer le profil nutritionnel d’une recette est un long processus. Ensuite, et surtout, parce que je ne souhaite pas que les gens se fient au nombre de calories pour cuisiner ou non une recette. La teneur calorique d’un plat ne reflète en rien sa qualité! À quoi bon faire une recette offrant peu de calories si elle est dépourvue d’éléments nutritifs ou encore, d’acheter un aliment faible en calories s’il est bourré d’additifs?

Les aliments ne sont pas que des calories. Ils vous fournissent des protéines, des glucides, des fibres, des minéraux, des antioxydants… tous essentiels au bon fonctionnement de votre corps. Ainsi, recherchez des recettes et des produits composés d’ingrédients sains, peu importe leur teneur calorique.

 

Est-ce que je peux manger du soya, comme du tofu, si j’ai eu un cancer du sein?

Cette question aussi je la reçois très souvent. Tout d’abord, le soya n’augmente pas le risque d’avoir un cancer du sein, au contraire. Selon les études réalisées chez les femmes en Amérique du Nord et en Asie, le soya aurait un effet protecteur contre le cancer du sein, surtout chez les femmes asiatiques qui consomment des aliments à base de soya depuis l’enfance. Une consommation régulière de soya (edamames, tofu, tempeh) semble même réduire le risque de récidive[i], [ii].

En effet, si on regarde la littérature scientifique, on remarque que la plupart des données semblent démontrer que le soya consommé dans le cadre d’une alimentation saine et équilibrée n’est probablement pas dangereux pour les survivantes au cancer du sein. D’autres études démontrent que la consommation d’aliments à base de soya pourrait aider à améliorer la survie au cancer du sein, en particulier chez les femmes postménopausées. Suite à ces évidences scientifiques, la Société canadienne du cancer conclut que les femmes ayant eu un cancer du sein peuvent consommer jusqu’à 3 portions d’aliments à base de soya par jour (ex. tofu, tempeh, boisson de soya, fèves de soya).

Mais attention aux suppléments de soya ! Il n’a pas été démontré que la prise de poudres ou de suppléments à base de soya, dont les teneurs en isoflavones sont beaucoup plus élevées que dans les aliments, a eu des effets protecteurs contre le cancer du sein[iii]. Ainsi, en raison de données scientifiques controversées, ils sont souvent déconseillés par prudence aux femmes sous hormonothérapie ou aux survivantes d’un cancer du sein[iv].

 

Que penses-tu du jeûne intermittent?

Malheureusement, je ne peux pas répondre à cette question pour la simple et bonne raison que je n’ai pas assez lu d’articles scientifiques sur le sujet. Par contre, je connais quelqu’un de crédible qui a fait ce travail! Il s’agit d’Isabelle Huot, Docteure en nutrition. Isabelle a d’ailleurs écrit un livre numérique afin de vous aider à y voir plus clair sur le sujet et ce, basé sur des évidences scientifiques. Dans son ‘ebook’, elle vous explique :

  • Qu’est-ce que le jeûne intermittent;
  • Les différentes façons de le pratiquer;
  • Ses effets sur le poids, l’inflammation, la santé métabolique, le cancer, les maladies neurodégénératives;
  • Comment combler ses besoins nutritionnels avec 2 repas par jour;
  • Exemples de menus;
  • Contre-indications.

Pour plus d’informations, je vous invite à cliquer ici.

 

Est-ce que je peux congeler la PVT?

La PVT, alias la protéine végétale texturée, est un produit composé à 100% de soya et qui se présente généralement sous la forme de petits granules. Voici tout ce que vous devez savoir sur son entreposage. D’abord, lorsqu’elle est dans son emballage d’origine, la PVT se conserve 2 ans à la température ambiante. Vous pouvez aussi entreposer la PVT sèche au congélateur; un bon truc si vous en avez beaucoup, s’il fait chaud dans votre cuisine ou que vous prévoyez la garder longtemps. Une fois l’emballage ouvert, ou si elle est achetée en vrac, la PVT se conserve dans un contenant hermétique (j’aime bien les contenants en verre) de 3 à 4 mois dans le garde-manger. Une fois réhydratée, la PVT se conserve de 3 à 5 jours au frigo et plusieurs mois au congélateur. En effet, la PVT cuisinée supporte très bien la congélation alors n’hésitez pas à congeler vos différentes recettes comme le chili et la sauce à spaghetti.

 

Est-ce qu’il existe des aliments anti-inflammatoires?

En effet, il existe des aliments ayant la capacité de réduire l’inflammation corporelle. Cela dit, il n’existe aucune solution magique et l’ensemble des habitudes de vie doit être pris en charge lorsqu’on souffre d’une maladie inflammatoire. Comme vous pourrez le lire dans mon article Découvrir l’alimentation anti-inflammatoire, la consommation quotidienne d’une grande variété de végétaux, tels que des fruits et légumes et des grains entiers, semble bénéfique pour aider les personnes souffrant de douleur chronique.

  

Est-ce que les nouvelles fibres (ex. inuline) ajoutées aux aliments ont les mêmes propriétés que les « vraies » fibres?

La réponse : pas totalement ! En effet, depuis quelques années, l’industrie ajoute des ingrédients à titre de fibres dans plusieurs produits comme les pains, les craquelins et les pâtes. On les reconnaît aux appellations suivantes : inuline, racine de chicorée, fibres de bale d’avoine et cosse de pois, par exemple. Si leur présence fait augmenter le total des fibres dans le tableau de la valeur nutritive, elles n’offrent pas les mêmes avantages que les fibres naturellement présentes dans les aliments, comme les grains entiers. Par exemple, elles n’offriraient pas les mêmes bienfaits sur le contrôle de la glycémie, sur l’appétit (contrôle du poids) et sur la santé cardiovasculaire (réduction du cholestérol sanguin). Par contre, ces fibres « nouvelles », comme on les appelle, seraient bénéfiques pour les bonnes bactéries présentes dans l’intestin (effet prébiotique) et pour la régularité intestinale[v].

 

Vous aimeriez que je réponde à d’autres questions? N’hésitez à m’écrire!

 

[i] Zhang, F.F. et coll. « Dietary isoflavone intake and all-cause mortality in breast cancer survivors », The Breast Cancer Family Registry, 123 (11), 2017, 2070-2079.

[ii] Chen, M., Rao, Y., Zheng, Y., Wei, S., Li, Y., Guo, T. et Yin, P. « Association between soy isoflavone intake and breast cancer risk for pre- and post-menopausal women: A metaanalysis of epidemiological studies », PLoS ONE, 9, 2014, e89288.

[iii] Li, Y., Li, S., Meng, X., Gan, R.Y., Zhang, J.J. et Li, H.B. Op. cit.

[iv] Ibid.

[v] Diabète Québec. Les nouvelles fibres alimentaires, 2019. diabete.qc.ca/fr/vivre-avec-le-diabete/alimentation/alimentation-et-nutriments/les-fibres-alimentaires#les-nouvelles-fibres-alimentaires

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