nutritionniste

La vitamine D : un allié familial

Je ne sais pas si votre mère faisait comme la mienne, mais lorsque j’étais enfant, elle nous offrait de l’huile de foie de morue. À tous les matins des mois d’hiver, on en avalait 5 ml (misère que ça goûtait mauvais, lol!). Pourquoi se demanderont certains ? Pour sa richesse en vitamine D, laquelle est plus difficile à trouver durant la saison hivernale.

Je suis très heureuse de collaborer avec Webber Naturals pour vous parler de la vitamine D, une compagnie canadienne qui se spécialise dans les vitamines et suppléments depuis 1948. Depuis que je suis toute petite et encore aujourd’hui, j’entends beaucoup parler de cette vitamine « soleil » et de ses nombreux rôles, connus et potentiels.

 

À quoi sert la vitamine D ?

La vitamine D est d’abord bien connue pour son rôle sur la santé osseuse. En facilitant l’absorption du calcium et du phosphore, elle participe ainsi à la formation et au maintien d’os et de dents solides. Du coup, un apport suffisant en vitamine D permet, entre autres, de prévenir le rachitisme (maladie qui nuit à la croissance des os) et l’ostéoporose. Bien que très peu d’enfants souffrent de rachitisme en Amérique du Nord, depuis l’enrichissement obligatoire du lait en vitamine D dans les années 1930, l’ostéoporose touche 2 millions de Canadiens et de Canadiennes. Au moins 1 femme sur 3 et 1 homme sur 5 subiront une fracture causée par l’ostéoporose au cours de leur vie[1].

La vitamine D est également impliquée dans le bon fonctionnement du système immunitaire. Qui plus est, selon des études menées au cours des dernières années, la vitamine D contribuerait à prévenir et à traiter certaines maladies auto-immunes et inflammatoires telles que la sclérose en plaques, les maladies inflammatoires de l’intestin, l’arthrite rhumatoïde et le diabète de type 1. [2],[3]

 

D’où vient la vitamine D ?

La vitamine D provient de trois sources :

1) de l’exposition au soleil

2) de l’alimentation

3) des suppléments

 

La vitamine D a la particularité d’être fabriquée par le corps, alias la peau, lorsque celui-ci est exposé au soleil. Toutefois, en raison de la position géographique du Canada, la capacité à produire de la vitamine D durant les mois d’automne et d’hiver est réduite. Aussi, étant donné les risques de cancer de la peau, il est recommandé de minimiser nos expositions au soleil et de porter un écran solaire, limitant à nouveau notre capacité à fabriquer de la vitamine D.

Du côté de l’alimentation, il faut savoir que les sources de vitamine D sont très peu nombreuses : poissons gras (ex. saumon, truite arc-en-ciel), margarine, jaune d’œuf et aliments enrichis comme le lait (obligatoirement enrichi au Canada), les boissons végétales et certains yogourts enrichis. Par conséquent, il est difficile voire impossible de combler ses besoins en vitamine D en misant uniquement sur les aliments. Vous pouvez faire l’exercice avec la teneur en vitamine D des aliments ci-dessous et vos besoins quotidiens.

 

TENEURS EN VITAMINE D

  • 100 g de saumon d’élevage de l’atlantique grillé : 274 UI
  • 250 ml de lait de vache à 2% : 104 UI
  • 250 ml de boisson de soya enrichie : 88 UI
  • 1 œuf moyen : 27 UI

 

Enfin, il est possible d’aller puiser de la vitamine D dans les suppléments. Chez Webber Naturals, la vitamine D est offerte sous différentes formes et posologies. On la retrouve en comprimés, en capsules, en gélules, en gélifiés, en liquide et en comprimés à croquer, allant de 400 UI à 2500 UI par cachet.

Les besoins en vitamine D

Les besoins en vitamine D varie en fonction de l’âge et du stade de la vie. Dès la naissance, le nourrisson allaité a besoin d’un apport externe en vitamine D puisque le lait maternel est pauvre en vitamine « soleil ». À cet effet, Santé Canada recommande à tous les bébés nés à terme et en santé qui sont allaités un supplément quotidien de 400 UI de vitamine D. Par la suite, les besoins en vitamine D sont établis à 600 UI jusqu’à l’âge de 49 ans. À partir de 50 ans, Santé Canada conseille un apport supplémentaire de 400 UI sous forme de supplément. Et puisque la capacité de la peau à produire de la vitamine D décroît avec l’âge, les besoins augmentant à 800 UI à partir de 70 ans.

 

APPORTS NUTRITIONNELS QUOTIDIENS RECOMMANDÉS EN VITAMINE D 

  •  Nourrissons de 0 à 12 mois : 400 UI

Apport maximal tolérable : 1000 UI pour les 0 à 6 mois et 1500 UI pour les 7 à 12 mois

  • Enfants et adultes de 1 à 70 ans : 600 UI

Apport maximal tolérable : 2500 UI pour les 1 à 3 ans, 3000 UI pour les 4 à 8 ans et 4000 UI pour les 9 à 70 ans

  • Adultes > 70 ans : 800 UI

Apport maximal tolérable : 4000 UI 

  • Grossesse et allaitement : 600 UI

Apport maximal tolérable : 4000 UI

 

Bon nombre d’organismes et de professionnels de la santé jugent toutefois que des apports plus importants en vitamine D seraient nécessaires. À cet effet, Ostéoporose Canada recommande une dose journalière de 400 à 1000 UI pour les moins de 50 ans, et de 800 à 2000 UI pour les plus de 50 ans et pour les jeunes adultes à risque élevé (souffrant d’ostéoporose, ayant subi plusieurs fractures ou vivant avec une maladie inhibant l’absorption de la vitamine D). Or, Ostéoporose Canada recommande à tous les adultes canadiens de prendre un supplément quotidien de vitamine D tout au long de l’année. De son côté, la Société canadienne du cancer invite les gens à discuter avec leur médecin de la possibilité d’un apport de 1000 UI par jour, particulièrement durant la saison froide.

 

Quelle dose me convient ?

Pour trouver la dose du supplément de vitamine D qui vous convient, il est toujours judicieux d’en parler à votre médecin ou à un professionnel de la santé. Cela dit, sachez qu’il est recommandé d’en choisir un dont la posologie se situe entre l’apport nutritionnel recommandé et l’apport maximal tolérable.

 

[1] Qu’est-ce que l’ostéoporose? La « voleuse silencieuse ». Osteoporose.ca. Disponible sur : https://osteoporosecanada.ca/quest-ce-que-losteoporose/?lang=fr (Consulté le 5 février 2020)

[2] Marino R, Misra M. Extra-Skeletal Effects of Vitamin D. Nutrients. 2019 ;11(7):1460. 6.

[3] Wacker M, Holick MF. Vitamin  D – effects on skeletal and extraskeletal health and the need for supplementation. Nutrients. 2013 ;5(1):111-48.

 

 

 

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